Messieurs les coureurs / Samedi 14 août 2021 à 22H

De et avec Pascal LabadieDirection artistique : Frédéric ArpCompagnie des kilomètres de vie en rose Résumé Le seul en scène « Messieurs les coureurs » relate la vie d’un ancien coureur cycliste girondin, Pascal Labadie. Ses victoires, ses défaites, ses interrogations, les ambiances de courses cyclistes de village, du tour de France des années 70/80 y sont retracées avec humour. Il y a aussi toute une partie filiation et anecdotes autour de ses propres parents et de différents personnages rencontrés ici et là. Les inquiétudes de la maman, la fierté du papa. Spectacle drôle et émouvant qui s’adresse à tout le monde, que l’on soit fan de cyclisme ou non. Tout public. Nous retrouvons l’immense plaisir d’accueillir Messieurs les coureurs à Saint-Amans, spectacle coup de coeur en 2019, un bijou d’amour du théâtre, de l’enfance, de l’autre, un bel exemple de vie, pour nous, messieurs les Humains. EXTRAIT DE L’ARTICLE PUBLIÉ SUR LE SITE DU THÉÂTRE DES BEAUX-ARTS À BORDEAUX, à l’occasion d’une série de représentations: Pendant deux semaines, la compagnie des Kilomètres de vie en rose s’installe au Théâtre des Beaux Arts de Bordeaux et nous présente le seul-en-scène Messieurs les Coureurs. Nous avons rencontré l’auteur et comédien Pascal Labadie et le directeur artistique Frédéric Arp. Pascal Labadie vous avez un parcours assez décousu : vous avez été coureur cycliste puis infirmier psychiatrique et enfin comédien depuis plus de 20 ans. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à monter sur scène pour la première fois et à y rester ?Pascal : Je ne sais pas ce qui m’a poussé à monter sur scène mais je sais que ma place est là. J’ai commencé en amateur puis j’ai fait une formation qui m’a amené à rencontrer le monde du théâtre professionnel. Puis un jour j’ai rencontré Frédéric Arp. Il m’a beaucoup touché dans sa manière de travailler et de cette rencontre est né Messieurs Les Coureurs. De quoi traite votre spectacle, Messieurs les coureurs ?Frédéric : Messieurs Les Coureurs traite de la quête, du voyage du héros et de comment il se réalise selon ses origines sociales, son genre. Ça parle de l’expansion du héros et de comment il fait pour se sentir à sa place. Théâtralement, on le transpose dans un espace qu’on appelle « le spectacle merveilleux de la ruralité » où s’entrecroisent des histoires autour d’une famille et d’un père qui aurait voulu être coureur cycliste et qui va donner, inconsciemment, ce poids à un enfant. C’est une sorte de saga familiale où différents personnages interviennent dans une triade de rapport de pouvoirs. « Ça parle de l’expansion du héros et de comment il fait pour se sentir à sa place. » Frédéric Arp Parlez-nous de votre collaboration.Frédéric : Quand j’ai rencontré Pascal j’ai rencontré ma muse. Ça m’a donné envie d’assumer mes choix artistiques et de porter une vision du théâtre au monde. On est au début de quelque chose, on donne forme à des rêves.Pascal : Quand j’ai rencontré Frédéric Arp, j’ai rapidement compris que j’avais quelqu’un en face de moi qui me parlait complètement différemment de la notion de comment être sur un plateau de théâtre, de ce qu’on pouvait attendre d’un acteur. C’était la première fois que j’entendais que le metteur en scène était au service de l’acteur et non l’inverse. Est-ce que vous pouvez nous présenter votre compagnie théâtrale, La compagnie des kilomètres de vie en rose ?Pascal : Quand est arrivé le moment de diffuser le spectacle, il a fallu nommer les choses et c’est ainsi que la compagnie est née. Elle est tombée sous le sens des valeurs, des références et d’inspirations communes.Frédéric : La Compagnie des kilomètres de vie en rose vient d’une chanson d’Alain Baschung qui s’appelle La nuit je mens. Et la phrase qui amène ça c’est « d’estrade en estrade j’ai fait danser des kilomètres de malentendus, des kilomètres de vie en rose ». Le cadre, l’identité existe par la rencontre et puis à un moment elle va se structurer à nos yeux. Est-ce que vous pouvez nous dire comment vous êtes entré en contact avec Loïc Rojouan, le directeur du Théâtre des Beaux Arts ?Frédéric : Loïc Rojouan est venu nous voir à Camiran dans une salle de travailleurs en sud-gironde dans un bistrot de campagne. On essayait de le joindre par un intermédiaire parce qu’on avait envie de jouer au Théâtre des Beaux Arts. Il est venu nous voir jouer un soir d’hiver et il a beaucoup été touché par le spectacle et nous aussi. Il nous a donné des conseils sur le spectacle puis nous a proposé d’inscrire messieurs les coureurs à la programmation du Théâtre des Beaux Arts et il l’a fait pour de vrai. Que représente cette collaboration avec le Théâtre des Beaux Arts ?Pascal : Cela nous permet de nous faire connaître. Le Théâtre des Beaux Arts est un lieu qui commence à se faire connaitre à Bordeaux. Ce spectacle a essentiellement été joué en sud-gironde, dans le lot-et-garonne, en dordogne et non sur Bordeaux alors qu’il en est originaire.Frédéric : Il est important de travailler avec des personnes avec qui on a envie de contribuer. Contribuer à l’identification d’un lieu qui va proposer une manière de faire du théâtre qui je pense politiquement nécessaire. Que pensez-vous de la programmation du Théâtre des Beaux Arts et de sa collaboration avec les compagnies locales ?Pascal : Même si je joue depuis très longtemps, je ne suis pas très implanté dans le milieu théâtral. J’aime faire du théâtre mais être du théâtre ça ne m’intéresse pas trop. En revanche, je suis venu voir La Famille Vient En Mangeant et j’étais très touché. Il y a des similitudes d’écriture avec Messieurs Les Coureurs dans la façon de traiter le temps, les personnages. « En jouant Messieurs Les Coureurs, je me suis rendu compte que les gens n’en avaient rien à faire du vélo et qu’il n’est pas question de ça. » Pascal Labadie Quelles sont les qualités et compétences que vous avez développé lors de votre carrière de cycliste et qui vous … Lire la suite de Messieurs les coureurs / Samedi 14 août 2021 à 22H